mardi 16 juin 2009

Mesa Verde

Wahou. On s’en est mis plein la vue, un truc de ouf guedin. Dans un premier temps, avec des paysages très étonnants provoqués par divers incendies. Des hectares et des hectares d’arbres morts et pourtant toujours debout. Impressionnant (on ne pourrait pas en faire autant). Ensuite, les Anasazis ont laissé des traces incroyables de ce qu’étaient leurs vies. Les recherches archéologiques y perdurent et les choses sont présentées avec beaucoup plus de pincettes qu’au village Aztec. Les images qui suivent ressemblent étrangement à des maquettes, mis l’image qui suivra les images qui vont suivre vous donnera une échelle réaliste.

Après un dernier pique-nique au Mesa Verde, nous sommes partis en début d’après midi pour Monument Valley. Nous sommes passés par l’Arizona et par Four Corners qui lie de façon exacte, c’est à dire en un point précis, Nouveau Mexique, Arizona, Utah et Colorado. Victor ayant une certaine passion pour les cartes et notamment pour ces espaces si précis sur une planète tellement immense se plaisait à passer par là. La déception vint lorsque nous aperçûmes un petit guichet qui nous signalait la nécessité de payer simplement pour se trouver sur ce point. Retour donc sur la route principale. Les paysages sont magnifiques, les roches d’un rouge presque contre nature et les espaces toujours aussi immenses. Notre bref passage à Kayenta nous suffit. Pour vous situer géographiquement et politiquement, nous sommes en pleine réserve indienne. La réserve des indiens Navajos encercle celle des indiens Hopi. Kayenta est une des principales villes. Elle est triste. On s’est arrêté dans un supermarché pour faire nos quelques courses pré camping. Un vieil indien a voulu rapprocher au maximum son caddie de son énorme pick up et n’a pas hésité pour cela à le cogner contre notre voiture (alors que nous étions encore dedans) plutôt que dans la sienne et re-rentrer dans notre voiture (nous étions toujours dedans) pour le reculer une fois ses courses rangées. Soit. Nous nous dirigeons tout de même dans le but de nous offrir un peu de bière pour le soir. On en avait envie. Pas de rayons d’alcool. Nulle part. Cela n’a que peu d’importance pour nous, il ne s’agissait que d’un petit luxe dont on peut tout à fait se passer. Il s’agit en fait d’une interdiction stricte sur tout le territoire indien. Ceux-là estiment que l’alcool est un objet de perversion trop important. En revanche, le tourisme et l’argent sont loin d’en être. 28$ de camping. Les planteurs de tentes se font toujours aussi rares (la plupart des gens préfèrent un camping car de la taille d’un bus) mais ils sont bien là, avec leurs tentes Quechua. Ils sont français. Adieu le sentiment de privilège, bonjour la sensation d’être des touristes parmi tant d’autres. (pleurez tous maintenant. Plaignez nous.)


Yucca distingué

1 commentaire:

  1. c'est vrai que sur les photos d'ensemble ça fait un peu maquette. Il y a comme quelque chose d'irréaliste d'impensable...
    Sinon, des touristes français. Bah les enfants, faut pas renier un peu de patriotisme. et puis quechua, c'est décatlon c'est notre bonne vieil économie...

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