vendredi 19 juin 2009

Las Vegas

Le portrait exact de tout ce dont j’ai horreur. En fait tout a commencé comme ça.

La Voiture

Une des nombreuses agences de location de voitures Alamo se trouvait à Las Vegas. Nous avions en tête de nous y arrêter pour ce fameux problème d’huile, parce que crotte à la fin, on a loué notre dodge à un certain prix et pour 2 mois, alors ils doivent assumer. Bref, on arrive dans un immense hall type aéroport avec un nombre incroyable de loueurs de voitures et on se dirige vers un guichet de notre agence. Le gars nous dit d’aller à l’endroit où les gens rendent les voitures. On y va et un mec se jette sur notre automobile, passe sa super machine à 10 000 boutons sur un code barre présent sur la fenêtre gauche et appelle Victor directement par son prénom. C’est magique comme il n’y a pas besoin de faire les présentations ici. Une machine, un code barre, et on connaît votre identité sans perdre plus de temps. Drôle d’effet. Il nous dit ensuite de vider la voiture, sans oublier de nous préciser que c’est le grand bazar là-dedans. On cherche à comprendre en quoi ils ne peuvent pas faire une vidange là, maintenant, mais le gars n’a pas le temps. Il m’ordonne de rester dans la voiture et dirige Victor vers un bureau. J’attends là, portes fermées. Je ne comprends rien à ce qui se passe et pour une fois, ce n’est pas dû à mon manque de vocabulaire, mais bel et bien à l’absence totale d’explications. Je commence à vider la voiture. Sans doute dois-je le faire. Victor arrive avec une superbe bagnole. Il avait le choix. On change donc vraiment de voiture. On s’aperçoit rapidement qu’elle est certes, très esthétique, mais pas du tout pratique. Victor va en chercher une autre. Notre nouvelle voiture : une Hyundai Sonata. Elle est spacieuse, pleine de rangements et a un toit ouvrant.

Ici, en Amérique, pas la peine de s’y connaître en mécanique. Une vidange à faire ? Mieux vaut changer de voiture. Ils sont comme ça ici.

Las Vegas

Une fois notre voiture bien en main et les détails administratifs réglés (la nana d’Alamo, dernier obstacle à franchir, ne voulait pas nous laisser passer, nous signalant que notre contrat avec eux se terminait au 6 juin et que nous étions le 16), nous voilà dans Las Vegas. La ville ressemble à celle que tout le monde connaît via les séries, films, photos. Mais il ne fait pas encore nuit. Nous mangeons et sortons voir, à la nuit tombée, tout ce petit monde de plus près. Horreur et damnation. Des gens, partout. Une ville très très artificielle. Je sais bien que je ne vous apprends rien, mais moi dorénavant, j’assimilerais vraiment ce mot à cette ville. Concentration de Paris, Venise, Luxor, New York en un seul espace. Tout semble être en carton pâte, ici seulement pour encore quelques années. Des gens payent pour se balader en gondole sur une piscine, des retraités sans vie restent postés face aux jeux des heures durant, touristes et gens très classes se concentrent dans les casinos et dégagent une joie beaucoup trop excentrique à notre goût. Dans une galerie marchande, il y a même un ciel artificiel. Beurk. Je ne me sens pas bien du tout là dedans. De penser à l’organisation, à l’énergie dépenser pour des lieux pareils  me donne la nausée. Il paraît que la crise coûte chère à Las Vegas. Les demandeurs sont pourtant toujours là. C’était à voir, c’est vu.  


Courgettes Concassées

3 commentaires:

  1. on est bien contents que vos problèmes mécaniques soient réglés enfin. Il va falloir nous la montrer votre nouvelle tuture maintenant. Le monde artificiel de Las Vegas n'est une surprise pour personne, m'enfin ça doit surprendre cette immensité de lieux de jeux, cette jungle déshumanisée... Bien le bonjour de la Richardais.

    RépondreSupprimer
  2. Vous avez quand même empoché des dalleurs ?

    RépondreSupprimer
  3. Nous n'avons pas gagné grand chose, à part la sensation de se faire entuber de 3 dollars en 40 secondes...

    RépondreSupprimer