dimanche 31 mai 2009

Le Big Bend National Park

Notre séjour s’annonçait plutôt bien :



Heureusement pour notre survie, les seuls monstres rencontrés ressemblaient à ça.



Ca, c’était au milieu de ça.

Pour un désert, ça allait. La température était tout à fait presque supportable et notre super glacière a gardé nos aliments bien frais. On a dormi dans un camping où il y avait des toilettes et de l’eau potable. Bref, ça a été. Beaucoup de randonnées en voiture et/ou à pied. Superbe expérience. Conseillée sincèrement à tous ceux qui comptent un jour aller chez les amerloques.

Et puis, juste pour vous, un cours de cuisine, âmes sensibles s'abstenir.


Ton tonton tond ton tonton. Ton tonton est donc distinctement tondu.

vendredi 29 mai 2009

San Antonio, le retour

Nous voici quittant San Antonio pour aller dans le célèbre parc national de Big Bend. Nous avons été hébergés avant hier par une famille hyper texane. Il sont fous de musique country, blues, rock et texane. A eux 4, ils ont formé un groupe de musique familiale, ce qui, apparemment est assez répandu dans le coin. En plus de ça, Andreas, le papa, est dirlo de l’école Montessori de San Antonio. Bref, la famille était assez intrigante. Le soir, nous sommes allés dans un bar (vidéo). Nous qui avions prévu de rester finalement 2 jours dans cette ville pour gagner du temps et rallonger notre périple vers l’Ouest, us voilà appelés à rester le lendemain soir car une fête, nous dit-on, sera organisée le mercredi chez eux et on ne doit pas manquer ça. On décide donc de rester et après une visite dans l’école d’Andreas et quelques heures de déambulation dans la ville et dans des parcs, on se retrouve au milieu de guitaristes, chanteurs, harmonicistes (re-vidéo)… Victor s’y est mis lui aussi. Il a tapé sur un djembé le temps de 2 chansons. C’était vraiment une soirée géniale. On en gardera des souvenirs plein la tête.


Désolé, la conversion l'a rendue floue


Et aujourd’hui, ah, aujourd’hui…On se rapproche du désert. Tout se fait petit à petit de plus en plus rare. Du coup, on a opté pour racheter une glacière de plus  pour faire des réserves. Sur la route, on s’est arrêté à Langtry, la ville du juge Roy Bean. Pour ceux, qui comme moi ont lu Lucky Luke dans leur jeunesse, il s’agit du personnage clé de la bd « Le Juge ». C’était émouvant de voir en vrai son tribunal, saloon et des photos de son ours.

Sinon, les photos qui suivent seront sans doute pas mal, parce que là où on est, c’est pas mal. Ca cartonne même.


Salutations distinguées

mardi 26 mai 2009

San Antonio

Nous sommes donc arrives ici hier. La ville me plait bien. Elle a des senteurs mexicaines : la ville est pleine de mexicanos, de produits mexicains et de vrais restos mexicains. C'est parce qu'on s'approche de la frontiere. Cette nuit nous avons dormi chez Dale et Stacey. Ils sont fous d'espace, de fusees, de soucoupes volantes et tout ca. Ils font des lampes, des veilleuses, des bijoux, des miroirs autour de ce theme et vivent de ca. Leur maison est une ancienne epicerie. Elle a pas mal de cachet. On a pas grand chose a vous montrer de la ville pour l'instant mais on y reste encore un peu et on compte bien faire des photos aujourd'hui. Donc, excusez pour le manque de matiere de ces derniers articles, on vous promet de nous reprendre en main!

Rototo distingue !

Dodge Avenger

Voici donc notre véhicule. Une Dodge Avenger SXT (je ne sais absolument pas pourquoi SXT mais dit comme ça, ça claque). Automatique forcément. C’est une conduite un peu spéciale, on aurait parfois envie de rétrograder ou de passer une vitesse, mais cela reste dans l’ensemble agréable. Tout comme le régulateur de vitesse. Nous avons mis quelques heures à en comprendre le fonctionnement et les subtilités, mais désormais, c’est un vrai bonheur.
Elle sonne comme une américaine, design sonore très plaisant, excepté le coup de klaxon à la fermeture des portes, très étrange.

Bref, nous voilà aux commandes d’une grosse berline. Malgré tout, je pense que nous passons inaperçus sur les routes, entre les 4x4, les pick-ups et les camions (pas si gigantesques que ça au passage).
Les routes sont larges, mais généralement les limitations de vitesse restent très basses (souvent 90 km/h sur des trois ou quatre voies). Les routes les plus rapides que nous ayons empruntées nous permettaient de rouler à 105 km/h, ce qui demeure relativement faible à la vue du nombre de kilomètres qu’il nous reste à faire.
Je ne sais pas si tout ça vous intéresse, mais il s’agit là de notre petite maison pour deux mois, il convenait donc d’en faire mention sur ce blog.


Que de distinction !

Galveston

Galveston, oh, Galveston. Encore une ville que nous avions note sur le cahier sans plus trop nous rappeler le pourquoi du comment... Pas grand chose a en dire du coup. Quelques maisons etaient en assez mauvais etat apres le passage d'un ouragan. Ca c'etait impressionnant. Apres ce court passage dans la ville, on est parti en direction de Gonzales pour camper, puis de la, on est parti pour San Antonio. (desole pour le manque d'accent & co, mais nous vous envoyons tout ca depuis un ordinateur americain et sommes du coup limite dans les touches...)

Poutous distingues

dimanche 24 mai 2009

Allô la France, ici Houston !

Hier, après une grasse mat’ de fou, nous sommes partis pour Houston où nous sommes arrivés en fin de journée.

C’est une ville très chouette. Aujourd’hui nous partons pour Galveston (tous à vos cartes).

Le Texas a l’air d’offrir des espaces immenses et beaux qui n’attendent plus que nous.

Ornithorynque distingué

Lafayette

Nous avons passé une nuit en motel à Lafayette (extrait vidéo Anachronisme), puis sommes allés à la rencontre de l’histoire des Acadiens.

Victor raconte : « En fait les français ont fuit leur pays natal pour des raisons qu’on ne saurait dire et sont allés en Acadie (Nouvelle Ecosse actuelle, située au Canada). Sur la route beaucoup de morts (nous sommes au début du 18ème siècle). La couronne britannique envia rapidement ce que les 50 familles françaises arrivées à bon port avaient créé : un petit paradis agricole. En 1755 : Le Grand Dérangement. Les français, en minorité face aux anglais, sont déportés. D’abord, les hommes sont séparés de leurs femmes et leurs petiots, puis tous sont renvoyés vers la France et l’Angleterre. Ils sont rejetés de partout (les français refusent de les reconnaître en tant que français). Ils pleurent. Par la suite, les français (qui accusent officiellement les anglais de génocide)se disent : on a une colonie à exploiter, exploitons la. Et c’est ainsi qu’à la fin du 18ème siècle, les Acadiens se retrouvent à migrer vers la Louisiane. » Inutile de préciser que Victor a dormi une bonne partie du film.

Puis, nous nous sommes promenés dans Lafayette. Sur la Place Sans Souci, se trouve un monument qui a attiré notre attention. Je vous propose d’en regarder quelques clichés en essayant de trouver la signification. Attention la réponse se trouve sur la fin du diaporama.

Maintenant que vous savez de quoi il s’agit, quelques petites explications complémentaires, par votre même guide. Ces deux poutres rouillées ont été extraites de Ground Zero telles qu’elles  l’étaient après l’attaque. Elles symbolisent donc les tours jumelles, à l’échele 1/100. L’orientation est la même. Des petites pancartes indiquent l’heure à laquelle les avions se sont lamentablement vautrés dans les tours, et à quelle heure ces mêmes tours se sont à leur tour lamentablement vautrées. Ces poutres sont dressées sur un pentagone en béton, symbole, vous l’aurez deviné, du Pentagone de Washington, lui aussi touché par une attaque. Encore une fois, échelle 1/100 et même orientation. Vous pouvez même voir sur la photo d’ensemble, l’endroit où l’avion s’est écrasé, symbolisé par une marque dans le béton (avec les graviers).


Le reste de la ville est globalement vide. On n’y voit personnes, l’ambiance est pesante. Comme partout ailleurs aux Etats-Unis, on voit sur les portes d’entrées des magasins, bars et autres la liste des obligations et interdictions, ce qui nous donne toujours une envie folle d’y pénétrer. Quelques beaux bâtiments, mais globalement, nous n’avons pas très envie de traîner.

Ensuite, nous sommes allés rejoindre Kyle et Erin, nos couch surfeurs. Erin, nous ne l’avons vue que le lendemain matin parce qu’elle s’était fait piquer de partout par des abeilles le jour même. Nous sommes donc allés boire un coup puis manger indien avec Kyle. 


Nations Unies

vendredi 22 mai 2009

Le Bayou

Le bayou c’est chouette. On s’est fait prendre au piège des visites en bateau. Mais on ne le regrette pas. Ce n’était pas une visite en Airboat, ni une pêche ou chasse organisée, mais une visite rien que pour nous deux du bayou La Fourche avec Capitaine Roland, un cajun. Les véritables cajuns parlent français, mais un français bizarre.
Roland nous a donc expliqué la vie du Bayou, qui mangeait qui, comment les arbres poussaient, comment on pêchait les alligators, et autres points essentiels.
Les alligators sont semi-sauvages et complètement cons, c’est-à-dire qu’ils sont tellement fans de chamallows qu’il suffit d’en jeter quelques-uns dans l’eau pour qu’ils s’approchent.
Les tortues sont beaucoup moins idiotes, il est difficile d’en prendre en photo, tellement elles se jettent dans l’eau super vite.


Après ce tour en bateau, nous avons suivi les indications de notre cahier de route, et nous sommes donc dirigés vers l’île d’Avery. Qu’est-ce ? Nous l’avons appris sur place, après avoir payé 1$ de frais d’entrée (nous ne savons toujours pas pourquoi). Sur l’île d’Avery, qui n’est pas une île, ils fabriquent LE Tabasco.

Moult galegeades

La Nouvelle-Orléans



C’est une ville plus européenne que n’importe quelle ville européenne. En fait c’est la première ville états unienne que l’on croise à avoir un vrai centre ville. Sinon, bars, restaurants, casinos, magasins se trouvent en banlieue dans des zones que l’on pourrait comparer à Trignac à St Nazaire ou à la zone de l’Ecuyère pour les Choletais. À la sortie des bars, dans une surface de 20m de longueur, on croise aussi bien des junkies que des soixantenaires bedonnants. C’est une ville éclectique où il fait bon de marcher. La musique sonne de partout.

Les loyers en Louisiane ont doublé et la vie y est nettement plus chère (surtout dans le sud) depuis le passage de Katrina. Ca, c’est Bonnie, notre première couch surfeuse qui nous l’a dit. Mais pour relancer la vie économique de la région, la ville propose un tour en car qui montre les maisons et bâtiments détruits par l’ouragan. Les américains savent comment faire pour transformer un drame naturel en attraction touristique. Nous avons passé notre deuxième nuit chez Alex, un mec fou de France qui compte bien y vivre un jour. La soirée chez lui fut pleine de bavardages et de comparaisons entre nos deux pays.

 

Love

Anachronisme

Nous avons peu de courage pour mettre à jour le blog ce soir, nous le ferons demain matin.
En attendant...


Kangourou distingué

mercredi 20 mai 2009

Bâton Rouge

Bâton Rouge. Ce nom sonne français. Et pour cause nous voici rendu en Louisiane. Pourquoi la langue française est elle aussi présente en Louisiane ? Je vous pose la question. Rappel historique : la Louisiane actuelle appartenait aux Français jusqu’à ce que notre Napoléon la vende en 1803 aux Etats Uniens, accompagnée d'environ un quart du territoire pour la modique somme de 11 250 000$ !

Toujours est il que nous y avons fait un parcours en voiture qui nous fit rencontrer vieilles baraques, Mississippi et arbres tout à fait propres au coin.


En Louisiane, on mange bien. On rencontre des gens ouverts, qui prennent le temps de nous écouter et nous baladent à droite à gauche. Notre hôte cette fois se nommait Justin. Il était en collocation avec 3 autres personnes très chouettes. Justin est la 2ème militaire que l’on rencontre via le couch surfing. C’est assez étonnant. Il nous a expliqué qu’il avait fait ça pour payer ses études et par patriotisme pendant 6 ans. Il a dû aller en Irak en 2003. Bizarre pour nous… Mais on s’est très bien entendus. Côté bouffe, ils savent y faire dans le coin.

Bâton Rouge, c’est 300 000 habitants mais pas grand-chose à faire. Un soir cependant nous sommes allés dans un bar typiquement américain et nous y avons fait « pool » (billard) et « darts » (fléchettes). Là-bas, Dusty, le colocataire de Justin, nous a sorti le grand jeu. On le regardait jouer aux billards avec Justin contre deux bikers surexcités. Il nous faisait clairement penser à Brad Pitt dans Snatch, autant physiquement que dans sa façon d’être. Vous auriez vu comment il calculait ses coups de billards, clope au bec, et chapeau sur le front… Grand moment pour nous deux.


Le lendemain, on est allé visiter le campus de Justin. Un campus aux Etats Unis, c’est 20000 élèves qui ont tout dans un court périmètre ; restos, bars, boutiques, facs, stade de baseball + stade de basket-ball + stade de football américain (celui de l’université de Louisiane peut accueillir 92500 spectateurs, plus que le Stade de France !).  Et puis une Université, c’est aussi plein d’objets dérivés. Ici, leur logo est un tigre et leurs couleurs sont le violet et le jaune. Les 2 couleurs sont donc présentes un peu partout et un vrai tigre nommé Mike vit sa vie dans une grande cage juste à l’entrée du campus. Celle-ci, au passage, a coûté le même prix que la Louisiane en 1803. Ils sont quand même space les amerloques ! Notez ici, qu’il n’y a rien d’étonnant à ce que l’Université soit si chère aux Etats Unis. Un tigre, ça bouffe.

Jarre amorphe

dimanche 17 mai 2009

Graceland

On est allé visiter la maison du King. Pour les fans, voici la petite histoire de sa vie. Il a acheté cette modique demeure à l'âge de 22 ans et y est mort 20 ans plus tard. Elvis Presley était un homme bien. Il a vécu dans cette maison avec ses parents, sa grand mère, sa femme et sa fille. Il achetait des voitures à tout le monde. Il ne se droguait pas, ne fumait pas et ne buvait pas. Il était aimant et aimé de tous. Malgré son succès très rapide, il a tenu à faire son service militaire comme tout le monde. Une expo est consacré rien qu'à ça. 
Son mariage était une véritable réussite jusqu'à son divorce à l'amiable en 1974. Il est mort de trop de médicaments (erreur de prescription sans doute) en 1977. 
Ca nous a coûté 60$ + 10$ de parking... Mais bon, ça les valait !
Super anecdote: Elvis avait un rapport tout particulier à son tracteur John Deere ! Ca aurait été un super argument de vente pour Papa Le Borgne, si tracteurs encore il vendait (Le tracteur du King était exposé entre Cadillacs, Rolls Royces et autres Ferraris) !


Iguane sacré

Memphis

Hi!
Nous avons quitté Memphis hier. C'est une ville un peu bizarre, dans laquelle il faut payer pour la moindre sortie 10$ de parking. Mon trop jeune âge de fille qui n'a pas 21 ans avant 6 mois nous a bloqué pour entrer dans les bars où se déroulaient des concerts de blues. Memphis, c'est un peu comme Nashville, une ville visiblement fière de sa musique. Nous n'avons fait que passer à Nashville. On vous expliquera au retour pourquoi... Mais bon, on a quand même pu voir que toute la vie de la ville était tournée vers la musique. Des guitares en lumières néon, des noms de rues concernant la country et le blues, des cowboys, des vrais. 
Retour sur Memphis. On s'est confronté pour la première fois réellement à la misère qui est tout de même bien bien présente dans le pays le plus riche du monde... On a dormi dans un ancien quartier blanc devenu quartier noir. Notre hôte, Tucker, ancien militaire devenu étudiant, y a racheté ce qui fût la maison de sa mère-grand. Drôle d'ambiance dans la maison (voir photos) et drôle d'ambiance dans le quartier où règne désormais un racisme envers les blancs...
Nous avons donc erré un peu le soir dans le BBQ's fest (fête du barbecue, spécialité locale) autour de bouffe et de blues.
Je sais que vous vous posez la question, et bien oui, nous l'avons fait, nous sommes aussi allés à Graceland.


Hiboux, hélicoptères, héroïsme et haleine distinguée.

jeudi 14 mai 2009

Knoxville - Jour 2 & 3

Salut la compagnie !

Cela fait trois jours que vous erriez sur ce blog, dans l’attente de nouvelles. En voilà quelques unes.

Durant ces deux derniers jours nous nous sommes un peu laissés vivre dans Knoxville, toujours en compagnie de Neel, avec qui nous sommes allés au Farmer Market, où il semblait connaître tout le monde. Il nous a permis d’avoir un prix d’ami sur les cookies bio (3$ au lieu de 3,75$). Puis il nous a emmenés dans un magasin de guitares américaines, qui ressemble vaguement à un magasin français de guitares… Il nous a également fait des démonstrations d’instruments traditionnels indiens : flûte et sarod. Ce dernier a un son vraiment exceptionnel, entre guitare slide, sitar, et banjo. Malheureusement pour tout le monde, il se trouvait dans son bureau, où nous sommes allés les mains vides. Donc pas de souvenirs sonores. Il nous a aussi chantés quelques airs traditionnels et joués de l’harmonica.

Farmer Market : 

Chant traditionnel indien : 

Harmonica : 

Nous nous sommes levés à l’aube hier pour retourner dans les Smoky Mountains afin d’apprécier une vue panoramique sur la vallée, assez magnifique. Et puis nous avons pris la route pour Nashville. Nuit dans un motel, d'où nous vous écrivons, et où nous pensons avoir réglé les problèmes liés à la vidéo.

Gâteries sévères

Hors sujet

Remarquons ici que je suis pris à l'école d'Educateur Spécialisé de Toulouse. Reste à voir les résultats de Rennes pour la prise de décision.

Victor

lundi 11 mai 2009

Bientôt dans vos salles obscures

Pour vous appâter un peu, voilà de quoi on pourrait parler prochainement sur ce blog:
  • Notre voiture
  • Les affiches publicitaires faites par Dieu et celles vantant les bienfaits de la prison
  • Les autocollants posés sur l'arrière des voitures annonçant "Avortement: 44 millions d'enfants américains qui ne riront, ne chanteront ni ne joueront jamais" ou "La vie sans Jésus est une voie sans issue".
  • Quelques sons sympas
  • Et bien d'autres choses
Restez fidèles

Knoxville - Jour 1




Salutations,

Nous voici à Knoxville, chez Neel. Neel, c’est un mec qui vient de Calcutta et qui est doctorant à l’Université du Tennessee. Hier, quand nous sommes arrivés dans la ville, il était à son bureau. Nous sommes donc entrés dans une université vide (c’était dimanche). Le campus accueille quelques 20000 élèves. La ville est chouette. Bien plus petite que tout ce qu’on a pu voir jusqu’à présent. Nous sommes allés faire un tour, d’abord seuls dans le quartier « historique » de la ville, puis accompagné de notre hôte dans un parc situé dans la banlieue très très très  très chic de Knoxville. C’était impressionnant. Peut-être verrez-vous le film un jour… Dans ce parc, notre copain indien nous a initiés au Chicon. Ça ressemble à du Thaï Chi. On s’est refourgué de l’énergie les uns aux autres quoi.

Ce matin, nous sommes partis tôt en direction des Smoky Mountains. Nous y avons fait une balade. Pas de vraies photos puisque nous avions oubliés l’appareil J. Mais le pouvoir de l’imagination est grand : imaginez des cascades, une forêt humide et embrumée, des biches, des gros faisans, des ours (on les a pas vus les ours, mais il y en avait et comme vous, nous sommes humains, et sommes donc par conséquent différenciés des autres espèces animales par notre pouvoir d’imagination dont nous profiterons pour l’occasion). Et puis d'ailleurs on vous aide (vous aimez le kitsch ?):





Et puis une session verres indiens :


Farandoles dorées.

dimanche 10 mai 2009

Problèmes techniques et Cie

Voilà donc quelques soucis techniques surmontés. Vous allez pouvoir avoir du son. Les lecteurs ne sont pas bien centrés, c'est moche et j'en suis désolé, mais voyez-vous, je reste malgré tout très satisfait de ma performance...

Une chose dont je suis moins fier (dans la catégorie que ma chère et tendre aime appeler "Victor est un boulet"), j'ai effacé un son extraordinaire, lorsque Dan, celui qui nous fit visiter Philadelphie rappelez-vous, nous a chanté "Aux Champs-Elysées", poussé par Marissa sa copine. Mauvaise manipulation...

N'hésitez donc pas à redescendre un peu pour voir quelques photos et sons.

En ce qui concerne les commentaires (plusieurs personnes m'ont fait la remarque), j'ai créé un compte Google. Vous pouvez vous en servir pour laisser vos commentaires :
Identifiant: commentaireblogusa
Mot de passe: commentaire (je crois), ou commentaireusa, ou autre chose. Que le premier à trouver laisse justement un commentaire avec la réponse.

Bonne journée à vous, nous allons nous coucher. Demain, lever à 6h pour rejoindre Knoxville. En attendant, admirez notre plan de travail du soir:

Victor

Front Royal

Hier soir, arrivée dans notre premier motel américain, avec toute la glauquitude que cela entraîne. Le son de l'ascenseur vous parlera d'avantage. 





Nous sommes partis ce matin pour le Shenandoah National Park. Journée en voiture dans cette Auvergne de Virginie. Et mon premier test de conduite de voiture automatique (je vous entends papa, maman, mais c'était un parc, pas de risques de contrôles, ou peu...). 
Re-photos, re-sons, re-pas de vidéo.


samedi 9 mai 2009

Compte rendu de journée

Hello !

Are you doing ? So, ce midi nous avons pris la route pour rejoindre Front Royal (d’où nous postons ces différents articles). Traversée de Baltimore, ville étrange. Nous ne nous y sommes pas arrêtés, mais simplement cet étrange sentiment de misère ambiante. Et toujours ces zones très marquées entre quartiers bourgeois et banlieues misérables. A une ou deux rues près, on passe du tout au tout. Ensuite, passage rapide par Washington, en voiture, rien d’exceptionnel à part un travelling émouvant de Janie que peut-être vous verrez un jour. Fausse architecture historique, touristes, costars, grosses voitures (bien que nous soyons bien servis, mais ça c’est pour plus tard également).

Embrassades distinguées.

Victor

Philly

Bonjour, bonjour !

 

Nous avons quitté NYC hier direction Philadelphie avec la voiture fraîchement louée. Malgré une légère peur, Victor a su dompter la bête très rapidement.

A Philly, comme les amerloques aiment l’appeler, nous étions attendus par Dan et Marissa qui nous ont fait découvrir la ville et tous ses petits recoins. Nous sommes tombés sous le charme. Surtout après New York qui était sans doute trop grande et trop pleine de choses à voir pour deux français comme nous. Nous serons sans doute heureux de retrouver cette city en fin de voyage.

Nous avons ensuite été chez Seeni, notre « couch surfer » du soir. Ce fut une merveilleuse rencontre. Après avoir fait connaissance, nous sommes allés voir un concert de jazz. Une belle soirée suivie par une nuitée fort appréciée puis par un petit dèj des plus sympathiques.

Pour vous, en exclusivité (après avoir surpassé les problèmes techniques), les prises de sons de ces chouettes moments (toujours pas de vidéo pour cause de problèmes techniques), accompagnées de quelques photos. Heureux ?


Douce journée (ou nuit).

Janie

jeudi 7 mai 2009

Tutures

Une des choses qui m'a frappé ici, à New York, ce n'est pas la taille des immeubles, ni l'obésité des autochtones, mais plutôt la présence de tous nos jouets d'enfants. Je veux dire, camions de pompiers (réellement, rouge, blanc et jaune fluo avec des loupiotes), taxis, véhicules de police, ... Il y a même une voiture en Lego !

En voici simplement quelques clichés.

Cacahuètes distinguées

Victor

Décalage horaire

Hi!

Victor est vraiment un boulet. Alors que nous avions passés 1 heure en voiture, 3 heures dans le train, 12 heures à Paris, 8 heures dans le car, 12 heures à Londres, 8 heures dans l'avion et 1 heure de taxi et que nous nous apprêtions à passer une vraie nuit, Victor a trouvé bon de ne pas régler son portable sur le fuseau horaire local (soit - 6h qu'en France). Or, le téléphone en question était censé nous réveiller sur les coups de 8h pour aller chez Ajay qui nous accueillait pour 2 jours. Faites le calcul et devinez à quelle heure nous avons commencé à déambuler dans NYC, bagages sur le dos.
Indice: les rues étaient vides...

Je l'aime.
Janie.

Bisous distingués.

mardi 5 mai 2009

London Calling


Hey, 
Notons ce détail cocasse: une des premières enseignes vues en descendant du car à Londres

lundi 4 mai 2009

Compte-rendu de voyage (d'Heathrow)

Nous voici arrivés à l’aéroport londonien. Mais avant cela un gros traumatisme (surtout pour le petit Victor qui a beaucoup de mal avec toute forme d’autorité). 

Il faut dire ce qui est, la douane pour passer en Grande-Bretagne fut d’une violence propre aux autorités françaises. Le car s’est arrêté vers 3h du matin. Nous avons eu un réveil d’une douceur impressionnante ; les lumières néon furent et les nombreux ralentisseurs firent assez de bruits et de vibrations pour sortirent du sommeil les quelque 60 passagers. Trois hommes et une femme sont montés et nous reçûmes l’ordre de prendre tous nos bagages et de nous tasser dans un bâtiment préfabriqué de 40 m2 (une ambiance digne de « Children of Men »).

Une fois cette première embuscade passée, tout le monde remonte dans le car direction la douane anglaise, 300 m plus loin. Les Anglais l’ont joué plus fair-play  et ont fait preuve de respect en ne vérifiant que nos passeports. Ensuite, une heure d’attente avec pour fond sonore le dernier « Indiana Jones » avant d’embarquer dans une boîte de conserve géante (voir photo). Le voyage en train était très étonnant. Nous nous sentions transportés sans pour autant changer de décor (le train n’a aucune ouverture). 

Puis nous nous sommes réveillés comme les bourgeons s’ouvrent au printemps au cœur de la douce ville de Londres. What a wonderful city ! Café, métro, aéroport, et nous voilà à vous donner de nos nouvelles.

Alléluia distingué

dimanche 3 mai 2009

Juste retour des choses

Avant de quitter le sol français, il nous paraissait important de faire une mise au point.
Nous aimerions sincèrement et profondément remercier ces personnes:
  • Morisset pour le temps consacré au projet, l'attention qu'il y a porté, et les conseils riches, divers et d'été
  • Ripoche pour le magnifique travail accompli, et les cours de webmastering
  • Papa et Maman LB, ainsi que Papa et Maman C, pour les offrandes de matériel et de vivres, le soutien moral, l'accueil pendant quelques mois et le reste
  • Papy et Mamie C, pour la participation financière non négligeable
  • La famille Cousseau dans son intégralité pour l'intérêt porté au projet et pour l'oseille héhé...
  • Emilie et François pour leurs présents pratiques, ludiques et lubriques (la boussole)
  • Pierre pour sa petite besace ventrale garnie et le transport à Nantes
  • Christophe pour ses conseils avisés et son immense soutien moral
  • Gislain pour le nom de l'association
  • Nos amis, frère et soeurs pour leurs messages et appels encourageants
  • L'hôpital de Cholet
  • Mika pour la découverte du CouchSurfing
  • Les CouchSurfers qui nous hébergeront
  • Mélissa qui nous a déjà hébergés et nourris
Si nous vous avons oubliés, vous pouvez adresser vos réclamations au standard

Bisous

London Calling